Ce cycle de dessins a été réalisé à l’aide de trois techniques : la plume, le rayon et l’aquarelle. Elles procurent une certaine douceur aux images, qui baignent dans une atmosphère à la fois éthérée et nébuleuse. La singularité de cet ensemble de croquis est que la figure humaine y est plus présente que dans les autres œuvres de l’artiste. N’entendons pas par-là une représentation canonique de l’homme, mais plutôt celle de personnages imaginaires. L’artiste mêle des êtres ubuesques aux traits expressifs et des animaux chimériques. C.P. Continuer la lecture de « 01-1.Fantastiques croquis »
01-2.Fantastiques peintures
Une image peut en cacher une autre
L’iconographie est l’étude des diverses représentations figurées d’un sujet. À partir des années 1930, l’historien de l’art et essayiste allemand Erwin Panofsky (1892-1968) va théoriser la méthode de l’iconologie, qui consiste àinterpréter et découvrir le sens profond d’une œuvre. Cette méthode se base sur des étapes structurées de lecture.
Mais que se passe-t-il quand les perceptions du spectateur sont ébranlées ? Comment celui-ci peut-il identifier la narration d’une peinture quand une image se teinte d’ambiguïté ? Continuer la lecture de « 01-2.Fantastiques peintures »
02-1.Archicroquis
02-2.Archipeintures
Présentation du poète Arthur AuréliAn
Tous les poèmes publiés en regard des œuvres de François Rodier sont d’Arthur AuréliAn. De son vrai nom Frédéric Roux, il est né en 1970 et, dès son enfance, se montre touché par la poésie – textes de Cocteau, Desnos, Lafontaine, Apollinaire, Verlaine – et surtout par la découverte, à l’âge de huit ans, de « Ma bohême » d’Arthur Rimbaud. Plus tard, il se passionne pour la poésie du XIX e siècle, ses différents courants et tout particulièrement Rimbaud, Baudelaire et Nerval. Continuer la lecture de « 02-2.Archipeintures »
03.Le Baiser
Le cycle du Baiser est né de la réminiscence de plusieurs voyages effectués à Vienne par François Rodier. Il regroupe une série de peintures dans la conception desquelles ne sont intervenues ni conscience ni volonté. La mémoire inconsciente fait en effet naître un monde chimérique oscillant entre souvenir et imaginaire. ♦ C.P.
04.La Liberté
Rodier l’ArchiPeintre
Mieux vaut l’écrire d’emblée : Antoine-François Rodier n’est pas un peintre. Au départ, il pose quelques objets épars sur sa toile, trois galets, des yeux, un masque, des gadgets, n’importe quoi… D’ailleurs, il le confesse : « Je ne sais pas où je vais. »
Dès lors, partant d’une forme existante, il ne peint pas : il fait un collage et il construit. Avec le même objet, démultiplié, comme par exemple les gommes souvenirs de la statue de la Liberté, il créé des tableaux et des ambiances différentes. Les couleurs, le mouvement naissent ainsi lentement, comme une brume qui se lève et découvre peu à peu le paysage un peu flou. En réalité, il bâtit son tableau comme un architecte. Rodier est un « archipeintre ». Continuer la lecture de « 04.La Liberté »
05.Paysages de voyages
Les plus grandes sources d’inspirations de François Rodier sont probablement ses voyages à travers le monde. Véritable « globe-trotteur », il a circulé sur tous les continents, à Madagascar, à Cuba, en Amérique latine, en Norvège, aux Etats-Unis, au Groenland, en Islande, au Maroc, aux Antilles, en Chine, etc. Exhaustive, la liste serait trop longue… Continuer la lecture de « 05.Paysages de voyages »
06.Dessins crayons
07.Plume
En août 1999, François Rodier passe des vacances dans le chalet de Serge Ussorio. Les seuls outils dont le peintre dispose alors sont un carnet de croquis, une plume et de l’encre noire. Pendant de longues heures, il va ainsi griffonner à la plume des dizaines de dessins, où l’architecture semble plus présente que dans ses peintures. Alors que l’encre ne permet aucune retouche, ces architectures fantastiques sont néanmoins représentées dans des perspectives construites. Quant à la plume, elle a permis de conférer aux dessins une grande finesse, laquelle donne à l’ensemble du carnet une certaine cohérence. ♦ C.P.
08.Post-it
POST-IT : DESSINS TÉLÉPHONIQUES
Durant de longues négociations financières au téléphone, relatives aux marchés de construction de l’agence Atrium Studio, François Rodier laissait libre cours à son imagination. Muni d’une plume, il dessinait une quantité infinie d’univers sur des post‑its carrés (7,5 x 7,5 cm). ♦ C.P.
09.Peintures sculptées
PEINTURES SCULPTÉES ? SCULPTURES PEINTES ?
Ce chapitre illustre la rencontre du volume et de la 2D. François Rodier, qui vécut une quinzaine d’années près des puces de Saint-Ouen, flânait souvent dans le marché où il aimait chiner des objets singuliers. Il lui arrivait notamment d’acheter des moulages de têtes et de pieds en plâtre blanc. Continuer la lecture de « 09.Peintures sculptées »
10.Cuba
Serge Ussorio et François Rodier
Nous nous sommes rencontrés il y a presque 25 ans, dans un congrès de logements sociaux où je présentais un livre sur le travail d’Atrium Studio Architecture. Serge Ussorio était déjà président de l’entreprise d’électricité M2E et exposait à ce salon. Nous ne nous sommes plus quittés. Nous avons beaucoup voyagé ensemble : Madagascar, la Réunion, l’île Maurice, les États-Unis, le Guatemala, San Salvador, le Costa Rica, Panamà, le Venezuela, etc.
11.Architecture
Du rêve à la réalité…
ARCHITECTURE
Les pages qui suivent, destinées à figurer la relation entre peinture et architecture, ne présentent qu’un résumé de l’œuvre de l’agence, qui a construit plus de 300 projets. Un autre livre sera réalisé sur l’ensemble des réalisations d’Atrium Studio. (Un premier ouvrage sur le travail de l’agence a été créé par Dominique Amouroux, Quand la matière devient forme, paru chez Graphite édition.) Continuer la lecture de « 11.Architecture »